Résumé
S'il est entendu que la communauté internationale est en quête d'une mondialisation humanisante et inclusive où une place éminente devrait être faite à la santé, force est de constater que le Groupe ACP avec ses 80 Etats membres qui concentrent la frange la plus importante de populations n'ayant pas accès à la couverture maladie, où les politiques et les systèmes de santé sont inadéquats et parfois déficients au regard de la magnitude des besoins, ont décidé d'intégrer la santé dans leur partenariat avec l'UE.
Comment ajuster les paramètres de ce partenariat pour jeter les bases d'une mondialisation tournée vers le développement du capital humain et qui serve à la réduction de l'insécurité humaine qui demeure prévalente dans ces pays ?
La coopération ACP-UE en matière de santé ambitionne d'être une réponse à cette quête mais dont le niveau d'effectivité et le degré de pertinence restent à améliorer. Et pour cela, il faut venir à bout de certaines insuffisances sur lesquelles notre analyse, en levant un coin du voile, appelle à la cristallisation d'un consensus global dans le cadre de l'agenda de développement post-2015.