Salle 5, Site Marcelin Berthelot
En libre accès, dans la limite des places disponibles
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Interventions

  • Patrick Boucheron – Histoire, sciences sociales, modernité : invitation à la lecture
  • Etienne Anheim – Le séminaire : règles du jeu
  • Jean-Philippe Genet – L'État moderne est-il moderne ?
  • Katia Béguin – Du basculement dans la modernité étatique à la modernité introuvable : un concept revisité
  • Bruno Karsenti – Politique et vérité dans l'État
  • Michel Naepels – Une histoire pragmatique du consentement est-elle possible ?
  • Etienne Anheim – État modernité, Moyen Âge : une perspective historiographique
Histoire, sciences sociales, modernité : invitation à la lecture – Patrick Boucheron (Collège de France)
Le séminaire : règles du jeu – Étienne Anheim (EHESS)
L'État moderne est-il moderne ? – Jean-Philippe Genet
Du basculement dans la modernité étatique à la modernité introuvable : un concept revisité – Katia Béguin
Politique et vérité dans l'État – Bruno Karsenti
Une histoire pragmatique du consentement est-elle possible ? – Michel Naepels
État modernité, Moyen Âge : une perspective historiographique – Étienne Anheim (EHESS)

Dans l’histoire longue de l’Occident, le Moyen Âge est traditionnellement considéré comme l’autre de la modernité, les deux notions s’étant largement définies l’une par l’autre durant les XVIIIe et XIXe siècles. Cette opposition a été largement remise en question par l’historiographie qui, depuis plusieurs décennies, s’est au contraire évertuée à repérer à la fin du Moyen Âge les signes précurseurs de la modernité. Le travail mené sur la notion d’« État » depuis le début des années 1980 autour de Jean-Philippe Genet est particulièrement emblématique de cette reformulation du problème, qui consiste à identifier la période XIIIe-XVIIe siècle comme celle de la « genèse de l’État moderne ». Ce sont les résultats de cette recherche que nous souhaiterions discuter au cours de cette séance, en questionnant à la fois l’interprétation qu’ils engagent des sociétés de l’Occident médiéval, mais aussi l’implicite méthodologique consistant à mettre en jeu la notion de « modernité ». Il s’agira ainsi de proposer une sorte de bilan critique non seulement d’un chantier historiographique majeur des dernières années, mais aussi de l’articulation théorique, en termes de sciences sociales, qui lui est sous-jacent.

Intervenant(s)

Étienne Anheim

EHESS

Jean-Philippe Genet

Katia Béguin

Bruno Karsenti

Michel Naepels