- Abélard et Descartes, pères de la philosophie française : retour sur la thèse de Cousin
- Deux questions :
- jusqu’à quel point Descartes a-t-il rompu avec la scolastique ?
- Descartes a-t-il une théorie des universaux, et si oui, dans quel camp se situe-t-il ?
- Un texte clé en deux versions : les Principia philosophiae et leur traduction française par « l’abbé Picot » (1647)
- L’interprétation de F. Alquié : Descartes est conceptualiste. Il met sur le même plan universaux et êtres mathématiques
- Discussion
- Mise en perspective archéologique. Rappel des deux théories aristotéliciennes de l’abstraction : l’abstraction géométrique par neutralisation des traits singularisant un individu et l’induction abstractive par saisie de ressemblances entre plusieurs individus
- Analyse des paragraphes 56-59 des Principia/Principes
- La thèse de Descartes : les universaux sont des noms universels d’idées universelles
- Genèse du nombre, formation de l’universel et typologie des universaux
- L’idée générale du triangle (Descartes) et le « triangle général » (Locke)
- L’interprétation d’O. Hamelin : Descartes est nominaliste. Il professe des éléments de ce qu’on appellerait aujourd’hui la « théorie de l’acte »
- L’interprétation d’A. Robinet : Descartes n’est ni conceptualiste, ni nominaliste ni réaliste. Il soutient une théorie proche de celle de La Ramée
- Cette théorie est la théorie de l’acte
- Remarques sur la théorie de l’acte chez Ockham
- Philosophie écossaise et philosophie française
- L’horizon interprétatif de Gérando est hérité de Dugald Stewart
- L’horizon de Stewart est lui-même constitué par les thèses de Reid sur les universaux
- Analyse du récit reidien de la querelle
- Pour Reid, Abélard n’est pas conceptualiste, mais nominaliste : il place l’universalité dans les noms
- La philosophie moderne continue le débat médiéval : Hobbes est nominaliste, Locke conceptualiste, et critiqué, pour cela, par Berkeley et Hume, tous deux nominalistes.
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