Salle 2, Site Marcelin Berthelot
En libre accès, dans la limite des places disponibles
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  • Avicenne et l’argument de l’Homme volant
  • Le ressort de l’argument : « Ce que l’on nie de soi-même est nécessairement autre que ce que l’on en affirme »
  • « Connais-toi toi même »
  • Le principe d’Augustin : L’âme ne saurait penser ce qu’elle est comme elle pense ce qu’elle n’est pas
  • Contre Aristote : L’âme ne se connaît pas par une fiction imaginaire, comme elle connaît les autres choses en leur absence, mais par une connaissance fondé sur une « présence intérieure, non simulée, et vraie »
  • La connaissance de soi selon Guillaume d’Auvergne : incorporalité (spiritualité) et unisimplicité de l’âme
  • Le « moi unifiant » et la connaissance « en présence » : Guillaume d’Auvergne et Descartes
  • L’introduction du sujet dans la psychologie augustinienne : le « sujet spirituel »
  • De la connaissance de soi à la connaissance de l’autre : Olivi
  • Rappel de la thèse de Strawson sur la personne. Toute personne est un sujet d’auto- et d’hétéro-attributions, capable de reconnaître d’autres êtres comme sujets d’auto- et d’hétéro-attributions, et d’être reconnu lui-même par eux comme sujet d’auto- et d’hétéro-attributions
  • La « personne » strawsonienne et l’ « ego » cartésien
  • Le problème médiéval de « l’Ange de Tobie » : l’observation extérieure ne suffit pas pour accéder à autrui en tant qu’autrui
  • La solution d’Olivi : la théorie de la « conspiration »
  • La source stoïcienne : sumpnoia (conspiration) et sympatheia (sympathie)
  • La reconnaissance d’autrui est une inférence immédiate, naturelle, qui commence par un sentiment, l’inspiratio, le sentiment de soi, et finit sur un sentiment, une « quasi-sensation » de parité, le sentiment d’un autre soi, « moyennant une puissante conspiratio »
  • Le sentiment de mon propre esprit, de mon propre souffle, de moi-même comme être vivant, est en même temps celui d’une communauté d’esprit ou de souffle.