Amphithéâtre Marguerite de Navarre, Site Marcelin Berthelot
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En deuxième heure on a présenté trois figures de l’indifférence d’équilibre : l’âne de Buridan, le chien de Buridan, les dattes de Ghazali, puis proposé une enquête buissonnière sur l’âne de Buridan chez Leibniz, Bayle et Schopenhauer, en « traçant » les principales variantes du « problème de l’âne » chez Dante, Aristote (De Caelo, II, 13, 295b29-35), Buridan et Schopenhauer, critique de Leibniz. Après cet excursus, on est revenu à Chisholm et au problème de l’inclination non nécessitante. Reprenant la distinction entre pouvoir d’agir et pouvoir de s’abstenir, on a abordé deux questions : Sommes-nous libres de vouloir ce que nous voulons au moment où nous le voulons ? Sommes-nous libres de ne pas vouloir ce que nous voulons au moment où nous le voulons ? Pour y répondre on a exposé avec Chisholm la thèse de Moore sur les conditions de l’action volontaire, éclairée par une référence au principe frankfurtien des « possibilités alternatives » (« Principle of alternative possibilities », PAP) : « A person is morally responsible for what she has done only if she could have done otherwise. » On a conclu en rappelant que Hobbes jetait les bases d’un rejet de PAP, et présenté le principal ressort de sa critique : la définition ordinaire d’un agent libre – celui qui, quand toutes les conditions requises pour produire l’effet sont réunies, peut néanmoins ne pas le produire –, implique une contradiction.

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