Résumé
En 1986, Pierre Boulez signa un contrat de don de ses manuscrits musicaux avec le chef d’orchestre et mécène suisse Paul Sacher, ami de longue date. La collection fut la première pierre des fonds musicaux depuis lors conservés et enrichis par la Fondation Paul Sacher de Bâle. Classé et décrit par Robert Piencikowski, le fonds regroupe l’essentiel des manuscrits musicaux de Pierre Boulez (des esquisses aux mises au net), associés à d’autres documents. Il demeure la source première des études bouléziennes, avec les archives recueillies en 2017 par la BnF.
D’autres collections patrimoniales conservent toutefois de par le monde des pièces moins repérées qui viennent compléter les fonds de Bâle et de Paris : aux États-Unis notamment (Morgan Library, Northwestern University Library), en Allemagne (Archives du SWR, Baden-Baden), ainsi qu’en France (Bibliothèque La Grange-Fleuret, bibliothèque musicale de Radio France, bibliothèque de l’Ensemble InterContemporain, Musée de la musique, et plusieurs fonds de la BnF, dont les archives Renaud-Barrault). Plusieurs manuscrits sont également présents de par le monde dans des collections privées.
Le cercle s’élargit de beaucoup dès lors que l’intérêt se porte sur les autres activités du musicien, la direction d’orchestre notamment : les chercheur·ses intéressé·es par cet autre pan de la riche activité boulézienne ne pourront manquer d’aller questionner les archives des institutions qu’il a le plus fréquentées, à La Haye, Amsterdam ou Bruxelles, à Londres, New York, Los Angeles, Chicago ou Cleveland, ainsi qu’à Vienne, Salzbourg, Berlin, Bayreuth – et ailleurs encore.
C’est un tableau de synthèse que tentera la communication proposée, en s’attachant d’abord à l'œuvre musicale de Pierre Boulez.