Résumé
À la fin des années 1970, Feigenbaum a montré comment appliquer les idées du groupe de renormalisation au problème de la transition vers le chaos par doublement de période. Partant de la preuve de l’universalité de Feigenbaum, le séminaire de Jean-Pierre Eckmann a tenté d’expliquer ses multiples ramifications : la généralisation à d’autres classes d’universalité, et aussi la généralisation à un nombre arbitraire de dimensions, ce qui a permis de faire le lien avec des résultats expérimentaux. Le séminaire s’est terminé par l’analyse du cas Hamiltonien, pour lequel la constante d’universalité est presque le double de celle du cas original unidimensionnel.
