Amphithéâtre Guillaume Budé, Site Marcelin Berthelot
En libre accès, dans la limite des places disponibles
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Les polymères organiques sont très présents dans notre vie quotidienne, des objets les plus simples et les plus courants jusqu’aux plus sophistiqués. Le séminaire n’avait pas pour objectif de décrire les propriétés très variées de ces matériaux mais de donner une vue générale des méthodes de synthèse qui permettent de les obtenir. Les deux grandes voies d’accès sont les polycondensations/polyadditions et les polymérisations en chaîne. Parmi ces dernières, la polymérisation radicalaire est particulièrement utilisée, aussi bien à l’échelle industrielle qu’au sein des laboratoires académiques où elle fait l’objet, depuis 1993, d’un travail intense portant sur ses aspects contrôlés, parfois (mais abusivement) considérés comme « vivants ». Ces nouvelles méthodes de polymérisation permettent d’accorder la simplicité des conditions opératoires avec la qualité des structures macromoléculaires accessibles. Il est par exemple possible d’obtenir des copolymères à blocs avec une très grande variété de monomères et de viser ainsi des architectures à blocs incompatibles induisant des séparations de phase, en milieu solide ou en présence d’un solvant sélectif. C’est sur ce dernier point qu’a porté la seconde partie du séminaire, avec la présentation d’une méthode récente d’obtention de nano-objets (sphères, fibres ou vésicules) composés de copolymères amphiphiles auto-assemblés, méthode qui combine les avancées de la polymérisation radicalaire contrôlée avec le procédé de polymérisation en milieu aqueux dispersé.

Intervenant(s)

Bernadette Charleux