La première heure a permis de poser le thème général du cours : l’articulation de la Passion (du Christ) et de la passion (humaine). On a ensuite comparé l’archéologie philosophique avec deux orientations nouvelles : le travail de Reinhart Koselleck sur le « Futur passé » (Vergangene Zukunft) ; les « études postcoloniales » (postcolonial studies) visant à « décoloniser le Moyen Âge ». Reprenant le mot d’ordre du « médiévisme postcolonial » : « redonner aux catégories médiévales l’incertitude d’un futur encore ouvert », on a plaidé pour une décolonisation de la théologie et de son histoire, ayant pour premier objectif la réintégration des Pères grecs à l’histoire de la philosophie. On a donc annoncé l’étude de πάθος et παθεῖν, passion et émotion chez Basile de Césarée († 379) et Grégoire de Nysse († ap. 394) et, pour ce faire, entamé l’étude du terme « πάθος » dans le Nouveau Testament, en présentant et analysant trois références scripturaires : Épître aux Colossiens 3, 5 ; Épître aux Romains 1, 26 ; 1re Épître aux Thessaloniciens 4, 5.
17:00 à 18:00