Séance animée par Françoise Combes.
Chaque communication de 30 minutes est suivie de 10 minutes de discussion.
Résumé
La proportion de femmes en informatique, tant dans l'industrie que dans le monde académique, est l'une des plus faibles parmi les disciplines scientifiques. Il n'en a pas toujours été ainsi : parmi les pionniers qui ont fait émerger l'informatique moderne entre 1945 et 1980, beaucoup étaient des pionnières, notamment dans le domaine de la programmation des ordinateurs et des langages et systèmes de programmation. C'est plus tard, lorsqu'elle se fait connaître du grand public via des clichés fortement genrés (le geek, le hacker, l'entrepreneur dans son garage, etc.), et qu'elle gagne sa reconnaissance académique comme discipline scientifique et domaine d'enseignement, que l'informatique se masculinise massivement. Au désintérêt des lycéennes et des étudiantes que l'on observe dans beaucoup d'autres disciplines scientifiques s'ajoute un afflux important de lycéens et d'étudiants hommes attirés par ces nouvelles possibilités, produisant des disparités de genre considérables. Pour autant, ces disparités ne sont pas une fatalité ; mieux les comprendre, c'est aussi mieux comprendre l'importance et l'efficacité d'un certain nombre de bonnes pratiques qui ont été proposées pour inclure davantage les femmes dans le monde de l'informatique.