Résumé
Les explorations scientifiques menées dans les grands fonds depuis 40 ans ont identifié plusieurs processus géologiques et géochimiques conduisant à la concentration de métaux dans les nodules, les sulfures hydrothermaux et les encroutements de manganèse. Ces minéralisations sont générées par des processus actifs spécifiquement sous-marins. L’identification de leur potentiel économique se traduit, depuis quelques années, par des demandes de permis d’exploration. Dans les eaux internationales, l’International Seabed Authority (ISA) a accordé 19 nouveaux permis depuis 2010. Le développement de ces activités sous-marines nécessite de préciser les impacts potentiels de l'exploration et de l'exploitation sur les écosystèmes et de définir les services écosystémique qu'ils assurent. L’efficacité des actions d’exploration, de connaissance scientifique et de gestion environnementale est fortement liée à l’évolution des technologies de travail dans les grands fonds.