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Presentation

Les sens, mais aussi le mouvement, le système vestibulaire ou encore la mémoire spatiale, recouvrent des fonctions à la fois perceptives et cognitives, qui sollicitent et révèlent toute la complexité du cerveau. Ils jouent un rôle essentiel dans la construction de soi et dans l’interaction avec autrui et le monde.

Fruits d’un dialogue interdisciplinaire cher à Alain Berthoz, ces découvertes ont renouvelé notre conception de la perception et de l’action, comme du cerveau et des neurosciences. Dans sa leçon de clôture, le neurophysiologiste revient sur les projets qui ont nourri ses réflexions et lui ont permis, grâce à des dispositifs technologiques inédits, de mettre au jour l’incidence de la perception non seulement sur le développement de certaines maladies, mais aussi sur des problématiques sociétales et culturelles. Ces travaux trouvent aujourd’hui des applications en psychiatrie de l’enfant, et inspirent la robotique, les mondes virtuels et la pédagogie.

Alain Berthoz est chercheur en neurophysiologie et en sciences cognitives. Il est professeur émérite au Collège de France, où il a été titulaire de la chaire Physiologie de la perception et de l’action de 1993 à 2010. Il est membre de l’Académie des sciences.

ISBN
978-2-7226-0551-0
Number in collection
20
Publication date
Language
français
Number of pages
104
Price
6.80 €
Distribution
FMSH-Diffusion
Format
Édition imprimée

Table of contents

Avertissement de l’auteur

Le système vestibulaire

Le regard

Le geste et la marche

La mémoire spatiale

Utopies

Bibliographie

Excerpts

« L’objet des sciences de la cognition, de la physiologie et des neurosciences – mon domaine de prédilection – vise à comprendre les bases biologiques, sociales et culturelles qui permettent à l’homme, à la femme et à l’enfant de “déployer pleinement [leur] personnalité physique, morale et intellectuelle” (Déclaration universelle des droits de l’homme). Or la dureté du réel et la désillusion de notre génération vis-à-vis de toutes les idéologies ne doivent pas interdire – surtout au Collège de France – de rejoindre les espoirs des utopistes qu’adviennent des sociétés, des villes, des écoumènes, qui ne seraient pas seulement Utopia, Icaria, la cité du Soleil ou le royaume du prêtre Jean, c’est-à-dire des mondes dans des îles lointaines et imaginaires. »