Résumé
Il n’y a pas de fin au geste de créer, pourtant il faut bien finir. Décréter que là, à cet instant-là, c’est terminer. Qu’est-ce qui s’achève ? Comment reconnaître le point final ? Comment s’arrêter à temps ? Qu’est-ce qui éclot à l’instant du deuil lorsque l’on se sépare d’une œuvre ? Il faut bien être impitoyable. Abandonner et s’en aller, rien dans les mains, rien dans les poches. À partir de la dernière partie de la tragédie d’Ajax de Sophocle et la comparaison entre les discours d’Agamemnon et Ménélas avec la parole d’Ulysse, aborder la question de la liberté dans l’acte de finir.