Résumé
Pourquoi raconter le monde si ce n’est pour le restaurer à chaque fois et le transposer ? Même les œuvres les plus cruelles portent en elles, du fait même de leur écriture, un acte de générosité. Écrire pour réparer, pour colmater, recoller les amputations et redonner parole aux muets. Un acte de bonté. En prenant au mot ce verbe de restaurer, découvrir ce que la restauration en peinture peut révéler dans l’acte d’écrire, et en quoi elle s’approche de très près de l’acte de traduire qui est, dans l’écriture, l’autre versant de la générosité.