Le cours de cette année prolonge et explicite l’enquête sur les « politiques de l’amour » qui tente d’articuler art d’aimer et art de gouverner du XIIe au XVIe siècle – d’une réforme à l’autre, mais aussi d’une renaissance à l’autre. Il s’agit toujours de placer l’histoire de la subjectivité politique à l’épreuve des nouvelles approches historiographiques en matière de genre, d’émotion et de sexualité, mais en abordant plus frontalement la question de la violence, de la domination et du plaisir. En se montrant plus attentif à la « valence différenciée des sexes » dont parlait Françoise Héritier, on ne bloque pas l’histoire des pouvoirs dans la morne répétition des effets invariants de la domination masculine. Au contraire, on la relance, en mettant à jour des inventivités, des ambivalences et des fluidités insoupçonnées.
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Cours
Le sexe du pouvoir
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