Résumé
Si les plantes, les pollinisateurs, et leurs interactions sont affectées rapidement et profondément par les activités humaines, les sciences de la conservation offrent des solutions concrètes pour assurer leur préservation. Ces solutions doivent être pensées dans un cadre interdisciplinaire, combinant sciences de la nature et sciences humaines et sociales, pour une bonne compréhension des socio-écosystèmes, qui intègrent le fonctionnement des humains et des autres êtres vivants. Ces solutions dépendent des motivations pour la conservation, et donc des valeurs attribuées au vivant. Elles vont d’approches coercitives, fondées par exemple sur la mise en protection d’espaces ou l’interdiction de la destruction ou de la commercialisation de certaines espèces, à des approches incitatives tentant de promouvoir des comportements vertueux et mobiliser les solutions fondées sur la nature pour répondre aux besoins humains.