La pensée du vivant, confrontée aujourd’hui à l’actualité pandémique, oblige à considérer différemment les modes d’existence du « vivre » avec l’épidémie. Quand la peste devient endémique, elle laisse son empreinte dans le corps de ceux qui lui survivent. On évoque les conséquences de son passage sur le régime démographique, mais aussi sur l’état de santé des populations survivantes, en s’interrogeant ultimement, à partir de quelques chantiers urbains, sur la trace qu’elle y laisse, entendue comme usure et comme événement.
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