L’émotion contemporaine que suscitent les paysages à l’abandon pose la question théorique du rapport entre ruine, usure et effondrement. On tente ici de l’aborder à partir d’une analyse concrète des conditions matérielles de production et d’interprétation des vestiges archéologiques, en reprenant le dossier traditionnel des villages abandonnés. Si le développement des paradigmes propres aux sciences de l’environnement et à l’archéogéographie, dans le cadre du développement de l’archéologie préventive, privilégie la transformation des paysages en longue durée, le passage de la mort y demeure malgré tout lisible.
11:00 à 12:00