Résumé
Attentif à tous les médias modernes, comme la grande presse ou la radio, Le Corbusier n’a cessé de s’intéresser au cinéma. Entre le film de Pierre Chenal Architectures d’aujourd’hui (1930) et le spectacle multimédia du Poème électronique de 1958, son œuvre se déploie aussi sur les écrans. Présent dans des films de propagande comme Les Bâtisseurs de Jean Epstein (1938), il saura présenter son œuvre après 1945 dans les films de nombreux réalisateurs, tout en ayant une présence régulière dans les programmes de la télévision de l’époque. L’attention porte sur le film La Vie commence demain de Nicole Vedrès (1949), dont le véritable héros est moins l’acteur Jean-Pierre Aumont que l’Unité d’habitation de Marseille.