Amphithéâtre Marguerite de Navarre, Site Marcelin Berthelot
En libre accès, dans la limite des places disponibles
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Résumé

Rendu sensible aux enjeux de la peinture murale au travers de ses échanges avec Fernand Léger, Le Corbusier découvre la tapisserie dans les années 1930, même s’il ne se saisit pas véritablement de ce médium avant les années 1950, lorsqu’il fait réaliser ses cartons par les lissiers d’Aubusson. Trouvant son inspiration dans les figures formant son langage pictural de l’après-guerre, Le Corbusier fait alors de la tapisserie une des composantes de cette « synthèse des arts » qu’il préconise, et dont il entend rester le maître. À ce titre, sa contribution, qu’il théorise en donnant à ses œuvres le nom de « Muralnomad », diffère fortement de celles des artisans du « renouveau » de la tapisserie française, tels que Jean Lurçat, Marc Saint-Saens ou Jean Picart le Doux. Hors de France, c’est avec les tisserands indiens qu’il noue un rapport des plus féconds, notamment à l’occasion de la confection de l’immense tapisserie de la Haute Cour de Chandigarh.

Intervenant(s)

Romy Golan

The Graduate Center, Université de la Ville de New York