Résumé
Il y a un syndrome grec dans la vie et l’œuvre de Le Corbusier, conjuguant les lectures, les voyages et les propos épistolaires et littéraires. Il se manifeste lors de son voyage initial de 1911 au travers des notes, des dessins et des photographies d’Athènes, qui nourriront des ouvrages comme Vers une architecture. Puis dans les années 1930, lors du IVe Congrès international d’architecture moderne, lorsque l’architecte parisien découvre les villages des Cyclades et reformule ses réflexions sur l’Acropole et le Parthénon, qui ont, dit-il alors, « fait de lui un rebelle » et qu’il oppose de ce fait à la pensée académique. Enfin, lorsque Le Corbusier revient dans les lectures de l’âge mûr sur les grands mythes, une nouvelle perception d’Homère irrigue son travail d’artiste.