Résumé
Dans la tradition aristotélicienne, le contenu d’un jugement fait intervenir deux termes : ce dont on parle (le sujet) et ce qu’on en dit (le prédicat). L’acte consistant à attribuer le prédicat au sujet est ce qui garantit l’unité du contenu. Cette conception soulève deux objections, sur lesquelles on reviendra dans la dernière séance : l’une à trait à la distinction de la force et du contenu ; l’autre a trait à l’existence de jugements « à un seul terme », sur lesquels Brentano, puis Strawson, ont mis l’accent.