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Présentation de la chaire

La chaire Philosophie du langage et de l’esprit héberge l’enseignement du titulaire, le Pr Recanati, ainsi que les colloques, séminaires et journées d’étude de la chaire, et les conférences des professeurs invités. Les domaines couverts par cet enseignement et ces manifestations relèvent de la philosophie analytique, et plus spécifiquement des deux sous-disciplines mentionnées dans l’intitulé de la chaire : la philosophie du langage et la philosophie de l’esprit, la première entretenant des liens étroits avec la linguistique contemporaine, et la seconde avec les sciences cognitives.

La chaire héberge également les activités de recherche que le Pr Recanati et ses collaborateurs mènent dans trois cadres distincts quoique reliés entre eux :

  • L’équipe Esprit et Langage que le Pr Recanati dirige au sein de l’Institut Jean-Nicod (UMR 8129, CNRS/ENS/EHESS) et où sont regroupés ses doctorants et postdoctorants.
     
  • Le projet de recherche Essential Indexicality and Thoughts about Experience mené en partenariat avec l'université de Fribourg (Pr Martine Nida-Rümelin) et financé par l’Agence nationale de la recherche (ANR-22-CE93-0004, 2023-2025). Ce projet, hébergé au Collège de France, interroge les relations entre trois grands thèmes de la philosophie contemporaine du langage et de l'esprit : l'indexicalité mentale, la conscience phénoménale, et la transparence des contenus mentaux.
     
  • Le projet de recherche Mental Files: New Foundations, financé par le Conseil européen de la science (101141267 – FILE- ERC-2023-ADG, 2024-2029). Ce projet, également hébergé au Collège de France, est consacré à la théorie des dossiers mentaux, née de la convergence de recherches variées dans plusieurs disciplines (en philosophie analytique, en linguistique, en psychologie de la perception et en psychologie du développement). Le programme de recherche issu de cette convergence d’idées a été articulé par François Recanati dans deux livres (Mental Files, OUP 2012, et Mental Files in Flux, OUP 2016), mais le « modèle indexical » qu’il a proposé donne lieu à un débat que le projet vise précisément à arbitrer.