Les modes de transmission de Yersinia pestis font l’objet d’études biologiques et épidémiologiques de plus en plus poussées, à partir du tableau clinique actuel mais aussi de la modélisation rétrospective des sources du passé. Pourtant, la virulence de l’épidémie médiévale reste difficilement compréhensible en appliquant de tels modèles. Le cours suggère d’autres hypothèses sur la possibilité d’une contagion interhumaine et la persistance de foyers pesteux en Europe, qui prennent en compte la dimension environnementale d’un récit global mais discontinu de l’épidémie.
11:00 à 12:00