Depuis dix ans, les progrès de la paléogénomique relancent l’histoire de la peste noire, par les réponses qu’ils apportent, mais surtout par les nouvelles questions qu’ils ouvrent. En tentant de comprendre le cadre épistémologique qui préside à la reconstitution phylogénétique de Yersinia pestis, on l’appréhende à la fois comme outil de périodisation et comme épreuve d’une réflexion sur l’hétérogénéité des régimes documentaires. Le programme de recherche sur la peste noire s’en trouve redéfini, entre naturalisme et constructivisme.
11:00 à 12:00