La découverte du bacille de la peste par Alexandre Yersin à Hong Kong en 1894 est indissociable d’un orientalisme épidémiologique qui transporte, dans la peste des modernes, l’imaginaire de la pestis des anciens. Elle n’en constitue pas moins une rupture, analysée ici comme un « style » qui traverse les disciplines pour produire le récit d’une nouvelle composition des mondes de la peste, mais aussi d’une nouvelle chronologie où ce qui se passe au loin documente un passé invisible.
11:00 à 12:00