Résumé
Écrire l’Afrique dans le monde et rendre compte de son originalité, de sa singularité, voire de sa différence, telle aura été, depuis le XIXe siècle, la tâche de la pensée africaine. Cette dernière aura été, à l’origine, diasporique. Que reste-t-il de ce projet alors que le continent s’affirme de plus en plus comme son centre propre et sa force propre ? Se pourrait-il que l’art et l’écriture du XIXe siècle soient finalement africains ?