Amphithéâtre Guillaume Budé, Site Marcelin Berthelot
En libre accès, dans la limite des places disponibles
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Les substances carbonées présentent des signatures optiques dans le domaine infrarouge, entre 2 et 12 µm, dues à l’absorption de la lumière par les modes de vibration des entités C-X (X=H, O, etc). Leur détection, en particulier dans des espaces contraints ou des zones déportées, peut être réalisée à l’aide de fibres optiques. Celles-ci permettent d’amener le signal lumineux au contact de la substance à analyser et de renvoyer les informations relatives à sa composition chimique.

Les fibres classiques de silice ne sont transparentes que jusqu’à 3 µm et ne peuvent donc convenir pour cette application. Les fibres à base de verres de chalcogénures (S, Se, Te) présentent en revanche un large spectre de transmission qui peut s’étendre du visible jusque 12-15 µm dans l’infrarouge. Des capteurs à fibres de chalcogénures ont été développés pour la détection infrarouge de nombreuses substances (CO2, amides, alcools, agents pathogènes, etc) intéressant les domaines de la santé, de la biologie, et de l’environnement.

Intervenant(s)

Jean-Luc Adam

Professeur à l'Université de Rennes Campus de Beaulieu, ISCR, UMR CNRS 6226