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La popularisation de la technologie à ions Li, le développement de la mobilité électrique et la croissance fulgurante du nombres d’objets connectés font de la batterie un élément clé de notre société, soit l’équivalent du cœur pour notre corps humain. Par analogie avec la médecine, nous devrons développer des solutions techniques pour connaitre en temps réel son état de santé (SOH en anglais) afin de pouvoir intervenir en cas de défaillances. Cela permettra également d’assurer la traçabilité des batteries de façon fiable pour, in fine, leur donner une seconde vie, c’est à dire pouvoir les utiliser pour des applications réseaux après avoir servi pour le véhicule électrique. Au vu des enjeux, il est nécessaire d’apporter une valeur ajoutée à la batterie via l’introduction, en son sein, de senseurs ou de capteurs miniaturisés capables d’émettre et de recevoir des informations afin que l’accumulateur ne soit plus une boite noire et que l’on puisse connaitre son SOH. Un diagnostic négatif nécessitera un traitement et, par conséquent, la mise en place de systèmes d’autoréparation. Il s’agit là de problématiques loin des projets de recherche en cours dans le monde mais extrêmement importantes pour le futur des batteries à ions Li. Ce nouvel axe « diagnostic/réparation » des batteries à ions Li sera l’objet du cours de 2021. Ces cours seront suivis de séminaires traitant de l’histoire des batteries ainsi que des techniques d’imagerie, de séquençage voire de capteurs optiques. 

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