Depuis les mystères du Moyen Âge jusqu’à aujourd’hui, en passant par l’opéra baroque, classique, romantique et moderne, une partie de la musique a toujours servi pour raconter des histoires. Comment la musique peut-elle porter une narration ? Est-elle à même de symboliser une réalité ? Apporte-t-elle quelque chose de plus que ne le peuvent la littérature, le théâtre, le cinéma ? Le public est aujourd’hui confronté à des « histoires » par le truchement de trames discontinues. Télévision, vidéos, internet ne livrent plus de récits linéaires semblables à ceux des grands romans ou des drames scéniques. Les codes traditionnels de l’opéra ne semblent plus vraiment adaptés au public de notre époque. Je prépare Kein Licht, une nouvelle forme à laquelle j’ai donné le nom de Thinkspiel. Sur un texte d’Elfriede Jelinek, et dans une mise en scène de Nicolas Stemann, je tente de renouveler le rapport de la musique à la narration.
14:00 à 16:00
Séminaire
Repenser les formes (IV) : Le « Thinkspiel », nouvel alliage théâtre/musique
Nicolas Stemann et Thomas Goepfer
14:00 à 16:00
