La question de savoir si les Gâthâs sont un récitatif liturgique, dès lors qu’elles ont été reconnues comme des hymnes, a été âprement débattue depuis que Jean Kellens et Éric Pirart ont voulu faire du rite leur fonction exclusive. Un fait d’observation s’impose : la condensation massive du vocabulaire rituel dans un secteur bien défini de chaque Gâthâ composée de plusieurs chapitres permet de conclure que chacune comporte un « moment sacrificiel », généralement final.