Projet sous la direction de : Dominique Charpin, chaire Civilisation mésopotamienne et Henry Laurens, chaire Histoire contemporaine du monde arabe.
Au Proche-Orient, l’eau est et a toujours été un élément fondamental du développement des sociétés humaines. Or, les études sur les civilisations du passé et celles portant sur l’époque contemporaine se complètent et peuvent se nourrir les unes les autres : elles permettent en outre de mieux cerner les scénarios à venir et les enjeux qui y sont liés.
Les études environnementales prenant en considération à la fois l’interdisciplinarité et la diachronie sont rares en général, et tout particulièrement dans le Proche-Orient. Le projet intitulé Les politiques de l’eau au Proche-Orient, de Sumer à nos jours, qui a commencé à l’automne 2023, est fondé sur des approches pluridisciplinaires, associant l’histoire, l’archéologie, l’épigraphie, l’iconographie, la géographie, la climatologie, la sédimentologie. Il a pour ambition de s’intéresser à une vaste aire géographique, de la côte orientale de la Méditerranée à la basse Mésopotamie, et de s’ouvrir à une séquence chronologique volontairement très large, des premières installations sédentaires à nos jours.