Résumé
Dans un premier temps la littérature du XIXe siècle est traversée par la nécessité d’une double affirmation : celle de la victoire contre le colonialisme et l’esclavage et celle de l’appartenance des Noirs à l’humanité. Mais dès la fin du dix-neuvième siècle des poètes regardent vers leurs failles intimes et écrivent des vers qui nous ont toujours protégés du nationalisme en littérature. La production romanesque de cette période n’est plus cette parole tournée vers l’extérieur pour affirmer une existence mais une parole qui tente de cerner un « nous » local.