Résumé
Les êtres humains se distinguent d’autres primates par de nombreux traits, notamment par leurs capacités linguistiques et cognitives étendues. Ces différences phénotypiques fournissent des preuves prima facie d’adaptation dans la lignée humaine. Cependant, nous ne savons pas grand-chose des modifications apportées au génome humain qui sous-tendent l’émergence de ces différences. La recherche de ces adaptations moléculaires s’est surtout fondée sur un modèle dans lequel l’adaptation agit par des modifications répétées de la même protéine ou un modèle dans lequel l’adaptation agit sur une mutation unique qui confère un avantage sélectif considérable.