Amphithéâtre Maurice Halbwachs, Site Marcelin Berthelot
En libre accès, dans la limite des places disponibles
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Les représentations de Joseph au cinéma sont rares, les réalisateurs préférant, lorsqu'ils filment la vie de Jésus Christ, la Passion à l’enfance. Des exceptions notables existent cependant : La vie et la passion de Jésus Christ de Lucien Nonguet et Ferdinand Zecca, un film de 1902-1903, Il Messia de Roberto Rossellini en 1975 et Jesus of Nazareth, de Franco Zeffirelli en 1976. Sans oublier le plus célèbre, Il Vangelo secondo Matteo de Pier Paolo Pasolini, de 1964. Si les premiers tendent à illustrer, voire compléter les récits évangéliques – du film de 1902, suite de tableaux réalisés à partir des gravures de la Bible illustrée de Gustave Doré, à la production de Zeffirelli qui, sur sept heures de film, en consacre une entière à Joseph – le dernier est une œuvre qui frappe par son dépouillement et son extrême fidélité au texte de St Matthieu. Depuis le début du XXe s., les figures de Joseph portées à l’écran le montrent dans une foisonnante diversité de rôles. Une seule pourtant, celle de Pasolini, nous fait voir, par-delà le rôle dans une histoire – fût-elle sainte –, celui qui l'incarne, un homme, tout simplement.

Intervenant(s)

Guilhem Causse

Centre Sèvres, Facultés jésuites de Paris