Amphithéâtre Marguerite de Navarre, Site Marcelin Berthelot
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Résumé

Les progrès des sciences de la nature ont permis, depuis les années 2000, une connaissance de plus en plus précise du climat à l'époque romaine et de ses variations spatiales et temporelles. La question du rôle de ces variations dans l'histoire romaine a rapidement été posée tant en termes d'opportunité que de contraintes, voire de crise. Les débats ont en particulier porté sur l' « optimum romain » et sa fin, sur les transformations de l'antiquité tardive mais aussi sur l'époque républicaine. Les réflexions ont touché à la fois le long terme, en lien avec des questions démographiques et économiques, et des temporalités brèves, en liaison notamment avec les épisodes de forçage volcanique comme celui de l'Okmok en 44 av. J.-C., ceux de l'époque antonine ou ceux, considérables, de l'époque de Justinien. Nous proposerons une tentative de bilan – nécessairement provisoire – des connaissances et surtout des questions en cours et des problèmes de méthodologie qu'elles soulèvent : à quelles conditions peut-on faire du climat un opérateur historique pour l'Empire romain ?

Benoît Rossignol

Benoît Rossignol

Maître de conférences à Paris 1 Panthéon-Sorbonne (2004) puis professeur à Avignon Université (2022). Mes travaux portent sur l'époque antonine (Marc Aurèle, Perrin, Paris, 2020), l'épigraphie et la prosopographie de l'Empire romain, en particulier de ses élites, des armées et des sociétés provinciales (Narbonnaise). Depuis 2007, je me consacre aussi à l'histoire environnementale de l'Empire romain. Je suis coporteur du programme ANR Pscheet examinant les épidémies dans l'Empire romain.

Intervenant(s)

Benoît Rossignol

professeur d'histoire ancienne, Avignon Université

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