Définition d’un langage et le rôle du discontinu

A. La coupure d’un continuum en éléments discrets : un préalable nécessaire pour l’existence d’un langage.

Échec des systèmes basés sur un continuum (bruit, glissando).
Différenciation culturelle par définition de coupure.

B. Les méthodes et critères de coupure et l’effet sur la richesse des possibilités d’un langage (conséquences algébriques, géométriques).

L’élément/objet discret et la relation avec une hiérarchie.
Système de coupure local, global.
Compatibilité des différents systèmes de coupure.
Conflit de hiérarchie objet initial, objet transformé. (Ex. accord de piano transformé par translateur de fréquence.)
La notion d’interpolation dans les systèmes discrets.
L’utilisation du geste ou d’une organisation fixe des timbres pour la création d’une hiérarchie éphémère.

C. Deux stades dans l’organisation du matériau :

  • décider de la coupure : choisir la méthode de douze sons (par ex.) ;
  • écrire les figures (déduire, proliférer) : Webern et l’organisation symétrique des intervalles.

Différenciation des deux stades par le degré plus ou moins grand d’intuition et subjectivité.

Les techniques sous-jacentes à la détection d’objets discrets

A. Les méthodes de détection passives

  • détecteur d’enveloppe, d’attaque, de dynamique ;
  • détecteur de doigté ;

  • détection MIDI :
    • hauteur, dynamique, durée
    • inflexion de fréquence
    • pression après toucher
  • spatialisation en fonction d’amplitude ; 

  • détection de durée et quantisation ;
  • filtrage pour :
    • détection de hauteur
    • détection d’activité par registre
    • détection de la valeur moyenne
    • analyse approximative du timbre
  • détection de hauteur par croisement de zéro. 


B. Les méthodes de détection actives

  • détection de la hauteur perçue (méthode de Terhardt) :
    • analyse spectrale du signal
    • extraction des composantes prédominantes
    • évaluation des effets de masque
    • poids des composantes
    • extraction de la hauteur virtuelle
    • profil saillant de la hauteur
  • détection des formes dynamiques : enveloppe, trille, flatterzunge ;
  • mémoire des actions (structurelle, factuelle) ;
  • interprétation métrique ;
  • suivi de tempo et synchronisation ;
  • suivi de partition par :
    • reconnaissance de formes simples :
      • partition nominale (l’objet partition)
      • partition réelle (exécution réelle et ses divergences)
      • partition selon le comportement moyen
    • reconnaissance de formes syntaxiques :
      • les grammaires syntaxiques
      • applications aux différents niveaux musicaux
      • utilisation dans les œuvres ouvertes.