Amphithéâtre Guillaume Budé, Site Marcelin Berthelot
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L’étude de W. Schubart sur le style des lettres royales (APF 1920) et la dissertation de F. Schröter, De regum hellenisticorum epistulis in lapidibus servatae (1932) ont été oblitérées par la Royal Correspondence de C. B. Welles (1934). Welles observait que les lettres royales étaient caractérisées par l’absence de rhétorique, tout en n’excluant pas une formation rhétorique des secrétaires royaux et en observant aussi les formes rhétoriques de certaines lettres. Une nouvelle lettre d’Eumène II à la cité de Tabai en Carie (166-158) (F. Guizzi, MedAnt, 2006, p. 181-203) contient l’exemple le plus clair de l’usage de la rhétorique : Eumène, en notifiant à la cité les mérites de Koteies et les honneurs qu’il lui a accordés, ouvre la lettre par une longue phrase dominée par la figure rhétorique de la praeteritio.