Dans ce cours, et le suivant, j’insisterai sur le rôle essentiel des fluctuations, en particulier des fluctuations magnétiques, dans le cas bidimensionnel.
Ce cours débutera par une description de ces fluctuations par une théorie effective de basse énergie : le modèle sigma non-linéaire. Puis je montrerai comment le couplage de ces fluctuations aux degrés de liberté fermioniques conduit à un « pseudogap » dans le spectre d’excitations en régime de couplage faible lorsque la longueur de corrélation est plus grande que la longueur d’onde thermique (critère de Vilk et Tremblay). Je présenterai également quelques résultats d’une étude récente comparant un grand nombre de méthodes numériques en couplage faible/intermédiaire.