Formé à l’université Paris 7 et à l’Académie des études coréennes (AKS, Sŏngnam, Corée du Sud), Yannick Bruneton est professeur à l’Université Paris Cité à l’UFR LCAO, section d’études coréennes, et directeur d’études cumulant (DECU) à l’EPHE, 5e section (sciences religieuses) sur un poste « bouddhisme coréen ». Il est affilié à l’équipe Corée de l’UMR 8173, « Chine, Corée, Japon » (CNRS, EHESS, UPCité).
Il est l’auteur d’une thèse de doctorat soutenue en 2002, « Les moines géomanciens de Koryŏ – une étude critique des sources ». Ses recherches portent sur l’histoire et l’historiographie médiévale de la Corée centrée sur la période du Koryŏ (Xe-XIVe siècle) et le bouddhisme coréen, principalement les relations entre bouddhisme et État, ainsi que sur l’épigraphie.
À l’UPCité et à l’EPHE, il assure cours et séminaires sur l’histoire ancienne et médiévale de la Corée ainsi que sur la culture écrite prémoderne en chinois classique.
Ses trois principales publications sont : « Les institutions "hors codes" du Koryŏ (918-1392) – Le bouddhisme et la construction de l’État dans la Corée médiévale », BEFEO n°92 (2007) ; « Comment la répression du religieux a-t-elle accompagné la réforme du régime monarchique de T’aejong ? (…) », in État, religion et répression en Asie. Chine, Corée, Japon, Vietnam (XIIIe-XXe siècles), Karthala, 2011 ; « The Figure of Baozhi (418-524): A model for the Buddhist Historiography of the Koryŏ Dynasty? », Journal of Korean Religions, vol. 3 (2012).
Il a collaboré à plusieurs programmes internationaux (deux programmes du Korean Studies Promotion Service KSPS, un programme de l’ANR, au projet EHA, Encyclopédie des historiographies. Afriques, Amériques, Asies, CESSMA). Pendant dix ans, il a assuré la direction du Réseau des Études sur la Corée (RESCOR), premier réseau international francophone en études coréennes (dans ce cadre, il a codirigé la publication du premier Livre blanc des études coréennes en France 2018).
Il est l’auteur de la première traduction française du Jikji, anthologie du bouddhisme de l’école Chan, le plus ancien ouvrage imprimé en typographie métallique connu, pour laquelle il a obtenu le prix Culturel France-Corée 2022.
Ses activités visent à développer de nouveaux champs de recherche en France : les études médiévales sur la Corée ainsi que la recherche sur le bouddhisme coréen.
