Le Centre d’études coréennes (anciennement « Institut d'études coréennes ») fut créé en 1973 à l’initiative du Pr Li Ogg et de l’administrateur du Collège de France afin de prendre en charge une partie de l’ancien fonds coréen de la Sorbonne accumulé par le Pr Charles Haguenaueur (1896-1976), déménagé en 1959.
La bibliothèque compte une cinquantaine d’ouvrages anciens de la collection Maurice Courant. À partir de 1979, le Centre d’études coréennes inaugura ses activités éditoriales : les « Mémoires » (thèses de doctorat, onze titres) puis les « Cahiers » (articles, huit titres). Li Ogg en assura la direction jusqu’à sa retraite en 1992. Ses successeurs furent Marc Orange (CNRS, de 1992 à 2002), Martine Prost (Université Paris Diderot – Paris 7, 2002-2011) et Alain Delissen (EHESS, de 2011 à 2021).
Historiquement, les activités du centre sont donc centrées sur la documentation et la publication. Les deux collections « Mémoires » et « Cahiers » ont été refondues et renouvelées par Alain Delissen dans la collection « Kalp’i – Études coréennes » dont la première monographie est sortie en 2016.
Dans la continuité de son histoire, le Centre d’études coréennes assure actuellement trois principales activités :
- La gestion du fonds coréen du Collège de France (en partenariat avec la Fondation de Corée) ;
- La gestion de la collection « Kalp’i » ;
- Des activités de recherche individuelle et collective en lien avec la spécialité de son directeur : histoire ancienne et médiévale de la Corée, études épigraphiques, avec l’ambition de constituer la première équipe de chercheurs francophones sur le bouddhisme coréen.
Le centre comprend un directeur : Yannick Bruneton – professeur à l’université Paris Cité et directeur d’études à l’EPHE, 5e section – et une responsable de la Bibliothèque d’études coréennes : Mme NO Mi-sug, ingénieure d’études documentaliste.
Illustration : peinture coréenne moderne et portative d'un bodhisattva avec la tour Eiffel en arrière-plan, oeuvre du Dohwawon 都畵院 도화원 (Gyeonggido Goyang, Corée du Sud).