Après une thèse de biochimie de l’Université Joseph Fourier de Grenoble obtenue en 2001, sur un nouveau système enzymatique de lutte contre le stress oxydant, Murielle Lombard a réalisé un post-doctorat à l’université de l’Utah à Salt Lake City dans le laboratoire de Sheila David sur l’étude d’enzymes de réparation de l’ADN. Recrutée comme chercheuse au CNRS à Paris Descartes en 2004, elle a développé une thématique centrée sur l’utilisation de cytochromes P450 à des fins de biocatalyse et étudié un cytochrome P450 orphelin humain. Au Collège de France depuis 2012, elle s’intéresse à la voie de biosynthèse de l’Ubiquinone, un lipide membranaire redox qui assure un rôle de transporteur d’électrons dans la chaîne respiratoire ainsi qu’un rôle antioxydant. Dans ce contexte, elle étudie les protéines Ubi de la voie biosynthèse de l’Ubiquinone sur le plan biochimique, structural et mécanistique, avec une combinaison de génétique moléculaire, de mutagenèse dirigée, de biochimie, de biophysique moléculaire (cinétique rapide) et de biologie structurale (cristallographie RX). Elle a mis en évidence un méga complexe multi-protéique de sept protéines Ubi et s'intéresse à présent à un tout nouveau système enzymatique d’hydroxylation anaérobe non-dépendent de l’oxygène.
Personne
Murielle Lombard
Chercheuse CNRS, Laboratoire de chimie des processus biologiques