Marianne Bujard

Marianne Bujard est née en 1958 à Lausanne. Elle a fait des études de Lettres à l’université de Lausanne et étudié le chinois à l’université de Genève. Après un séjour de plusieurs années en Chine, elle a poursuivi son cursus universitaire à l’École Pratique des Hautes Études où elle a obtenu son doctorat sous la direction du professeur Kristofer Schipper (1994) avant d’intégrer l’École française d’Extrême-Orient (1995), dont elle a dirigé successivement les centres de Taipei et de Pékin. En 2014 elle a été élue directeur d’études à l’École Pratique des Hautes Études (Histoire de la religion et de la pensée dans la Chine ancienne). Ses principaux ouvrages sont Le Sacrifice au Ciel dans la Chine ancienne (2000) ; avec Qin Jianming 秦建明, Yaoshan shengmu miao yu shenshe 堯山聖母廟與神社 (Le culte de la dame du Yaoshan, 2003) ; avec Michèle Pirazzoli-t’Serstevens, Les Dynasties Qin et Han (2017). Depuis 2004, elle est en charge à l’École française d’Extrême-Orient d’un programme intitulé Épigraphie et mémoire orale des temples de Pékin, histoire sociale d’une capitale d’empire, conduit en collaboration avec l’université normale de Pékin et d’autres institutions françaises et chinoises. L’objectif du programme est de documenter la vie religieuse de la capitale entre le xv^e et le xx^e siècle. Les données réunies sur 1500 temples et plus de 600 inscriptions commémoratives font l’objet d’une publication en cours de onze volumes en chinois sous le titre Temples et stèles de Pékin (北京內城寺廟碑刻志).