Amphithéâtre Maurice Halbwachs, Site Marcelin Berthelot
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La leçon de clôture de cette chaire a voulu rappeler les aspects problématiques du stockage, de la conversion de l’énergie, mais surtout faire une analyse synthétique i) des problèmes intrinsèques liés à l’efficacité des différentes chaînes énergétiques, ii) des approches et des tendances scientifiques poursuivies, et iii) de la structuration de la recherche pour estimer les chances de répondre à notre challenge énergétique de 2050, qui appelle à une consommation minimale d’énergies fossiles.

Un simple exercice a tout d’abord consisté, sur la base des rendements affichés lors du cours, pour i) la conversion d’énergie solaire en vecteur énergétique (électricité, hydrogène, bio fuels) et ii) la conversion d’énergie chimique en électricité, à établir les bilans énergétiques finaux de différents scénarios énergétiques allant du puits (énergie solaire) à la roue (véhicules électriques). De telles considérations, bien qu’approximatives, indiquent que l’efficacité énergétique du scénario [soleil → cellule photovoltaïque → réseau électrique → batterie → véhicule électrique] est de ≈ 10 %, comparée à ≈ 2.8 % et ≈ 0,05 % pour les scénarios respectifs [solaire-hydrogène-véhicule électrique] et [solaire-bio-véhicule électrique], alors que le scénario actuel [essence → véhicule thermique] présente une efficacité énergétique de 18 %. Dans ce contexte, compte tenu de la baisse du prix de l’énergie solaire (égal à celui du nucléaire en 2035) et du coût kWh batterie, le trio gagnant pour le futur semblerait être photovoltaïque → batterie → véhicule électrique.

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