Résumé
Depuis deux décennies, les acquis de la recherche en matière d'histoire des transports orientent clairement vers une mutation du vocabulaire.
L'histoire englobante des mobilités, avec son épaisseur sociale, politique et patrimoniale, dépasse de beaucoup une simple analyse technique.
L'ouverture aux problématiques écosystémiques, géopolitiques et environnementales a imposé le décloisonnement modal. Raisonner en termes d'innovations pour les chemins de fer, les avions, les bateaux, les automobiles n'a plus qu'un sens relatif. Quelles implications a eu cette forme de révolution copernicienne, tel est l'enjeu de notre propos.