Amphithéâtre Marguerite de Navarre, Site Marcelin Berthelot
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Le cours 4 (23 mars) a poursuivi l’évaluation de l’axe responsabiliste de l’épistémologie des vertus, en précisant la position défendue par L. Zagzebski dans Virtues of the Mind [1], pour qui la connaissance, tout comme la croyance justifiée, se fondent dans des vertus intellectuelles pincipalement liées au caractère de l’agent. Pour mieux comprendre le caractère aigu des difficultés que pose toute analyse désireuse de revendiquer la possible division des vertus en vertus intellectuelles et en vertus morales, puis la réduction des dernières aux premières, on a rappelé les pertinentes réflexions de D. Hume dans l’appendice 4 des Enquêtes sur les principes de la morale. Après avoir présenté les arguments de Zagzebski en faveur de l’idée selon laquelle on pourrait considérer les vertus intellectuelles comme un simple sous-ensemble des vertus morales, on a précisé les difficultés de cette position, et commencé à mettre en avant certains éléments de notre propre approche.

Références