Salle 2, Site Marcelin Berthelot
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Le troisième cours était intitulé « Vie bactérienne communautaire, on se compte et on s’adapte : le quorum sensing ». Ce cours visait à déchiffrer les mécanismes moléculaires assurant le maintien de la vie en communauté des bactéries, qu’il s’agisse de communautés monomicrobiennes (l’exception) ou de communautés multimicrobiennes (la règle). Les bactéries se comptent et s’adaptent à leur propre densité grâce à la production et à la perception de petites molécules, les auto-inducteurs, essentiellement des dérivés de molécules à fonction lactone chez les bactéries à Gram négatif et de petits peptides chez les bactéries à Gram positif. Ce cours a montré que ces mécanismes de base de la vie communautaire microbienne existaient dans une infinité de situations, y compris dans les processus de colonisation au cours des infections chez l’homme. Ce cours a été complété par un séminaire de Jonathan Ewbank (CIML, Marseille) qui est l’un des spécialistes internationaux de l’étude des mécanismes de pathogénicité microbienne chez le ver Caenorhabtidis elegans. Comme dans le cas de Drosophila, ce cours a démontré la puissance de modèles alternatifs plus simples et plus faciles à soumettre à une analyse génétique globale pour l’étude de mécanismes très fondamentaux de la vie comme la gestion de l’interface hôte-microbes dont beaucoup de composants, pour ce qui concerne la partie innée de la réponse, ont été conservés et largement « recyclés » au cours de l’évolution.

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