Résumé
Les principales questions que l’on se pose dans l’époque de la réionisation, sont relatives au taux de formation d’étoiles, et leur contribution à la réionisation. Quel est le rôle des trous noirs et noyaux actifs dans la réionisation ? Les étoiles seraient efficaces pour réioniser, si le rayonnement UV pouvait sortir librement des galaxies. Mais la plus grande partie est absorbée par les atomes de la galaxie elle-même. Le facteur d’échappement est ainsi un des paramètres inconnus les plus cruciaux. Pour former les étoiles, quelle est la densité et les propriétés physiques du gaz moléculaire : est-il chaud, turbulent, peu efficace ? À quelle vitesse le gaz peut être renouvelé par accrétion des filaments cosmiques, ou à quelle vitesse le gaz est éjecté par les explosions de supernovae ? Enfin la faible abondance en éléments lourds (métaux) dans le gaz primordial va donner naissance à des étoiles super-massives, que nous ne connaissons pas aujourd’hui : les étoiles exceptionnelles de Population III (PopIII). Où chercher les galaxies à très grand redshift ? L’absorption devant les quasars et l’effet de Gunn-Peterson est une méthode. L’observation de ces absorptions montre que les fluctuations sont énormes. La réionisation n’est pas du tout homogène. Il y a des régions déjà réionisées à z = 8, par contre d’autre lignes de visée attendront z = 5.
