Supraconductivité à haute température dans les cuprates et les organiques : où en est-on ? (6)

Quelques‐unes des premières idées sur la supraconductivité de type d médiée par les fluctuations antiferromagnétiques sont nées d’une collaboration entre Orsay et Sherbrooke dans les années 80. Dans cette leçon, j’explique l’approche auto‐cohérente à deux particules pour le modèle d’Hubbard, développée dans les années 90. Cette approche est non‐perturbative mais contrôlée par des règles de somme et des critères de cohérence. Je démontre d’abord comment l’approche fonctionne et je présente des comparaisons avec des calculs étalon dans l’état normal. Je discute comment certaines expériences dans l’état normal des cuprates dopés aux électrons, incluant le pseudogap, peuvent être expliquées par cette approche. Je conclus par la supraconductivité médiée par les fluctuations antiferromagnétiques, expliquant les conditions optimales pour l’appariement. Dans la deuxième partie, je passe à une approche plus formelle et je discute de certaines questions ouvertes.