Résumé
Inauguré en avril 1900, le musée des beaux-arts de Nantes répond à toutes les caractéristiques du musée idéal : une architecture éclectique, une façade palatiale, un hall et un escalier monumental, un patio central qui distribue toutes les salles, très peu d’ouvertures sur l’extérieur, de grandes galeries et un éclairage zénithal remarquable. Il est conçu pour présenter les collections permanentes. Le conservateur est seul à la tête d’une équipe de « gardiens ».
Cependant, il y manquait des réserves, des bureaux, une salle d’exposition temporaire, une cafétéria, une boutique-librairie. Ces espaces ont peu à peu été trouvés, réduisant ainsi la présentation des collections permanentes. Aujourd’hui l’équipe compte 80 agents et il manquait toujours des espaces pour la collection contemporaine qui s’est considérablement développée à partir des années 1980, des espaces pédagogiques et un auditorium.
En 2009, un concours international désigne l’équipe anglaise Stanton-Williams pour la rénovation et l’extension du musée qui sera inauguré le 23 juin prochain.
Outil de travail remarquable, ce musée rénové se doit également de répondre aux nouveaux enjeux muséaux. Le temporaire est devenu une notion incontournable dans un musée et l’ensemble des espaces doivent permettre une rotation des collections et la création d’évènements.